Le par King avec plein de feuilles / Les Hauts de Saint-Aubin regardent Angers


Résidence de création entre la Maison de quartier, le centre de Loisirs et le terrain des Perrins. Réalisation d’une carte collective en partenariat avec l’association Paq’laLune.










Projet artistique de géographie collective, cartographie mentale et fantasmée.... Catherine Jourdan, psychanalyste, réalise des cartes en collaboration avec Pierre Cahurel, designer.

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Equipe du projet:

Conception et coordination : Catherine Jourdan


Animation d’ateliers: Catherine Jourdan, Pierre Cahurel avec l’aide de Nolwenn

Graphisme: Pierre Cahurel et Catherine Jourdan

L’espace est une projection au sol de la société


Plongée de quelques jours dans ce qui se nomme le périurbain, le suburbain. C'est à dire le tout autour d'un centre de la ville. Ce centre là dont on se figure qu'il organiserait, distribuerait les places et nommerait encore le monde !

Du périurbain en boucle cela fait : parkings / boîtes à chaussures avec noms de magasins écrits dessus / rond-points / panneaux publicitaires / routes / champs / parkings / rond-points / panneaux / etc...



Pas encore


Pas encore de mots pour penser ces lieux... et l'on sent bien qu'une certaine paresse de la pensée va dégainer son lexique méprisant, triste. Petit lexique du vide comme on sort son kit de survie.

Pas encore de fictions pour en rire, en déjouer l'imposant pragmatisme et la consubstantielle froideur.

Pas encore assez d'humus langagier pour venir apaiser notre soif anthropologique. On est des humains : au fond du fond, il nous faut un lieu, un feu et des histoires en dentelle qui dansent tout autour pour pouvoir en penser quelque chose, de ce qui nous entoure.

La rue des violettes, la rue des lilas nous laissent au seuil, tout seul. On comprend qu'elles nous disent que tout commence ici et maintenant. Mais pourquoi prendre comme point de départ ces noms si handicapant qui donnent brusquement au réel un parfum de désodorisant  ?


Vite, vite. On court vers le bon vieux centre... Cinéma, café, Musée... Mais l'on sent bien que ce centre est devenu exsangue, vidé de sa référence républicaine, il ne fait plus qu'errer dans nos discours. Sur son dos, une étiquette sur laquelle on peut lire :  A t-on encore besoin d'un centre ?
















































Eclats de pensée

Angers cartographiée est plurivoque et paisible.

Cela fait 


Je ne sais pas.

N'importe quelle rue, mais ce sera ma rue.

La rue des jeunes passants.


Il y a une petite porte dans un mur que l'on ne voit pas.



Il y avait une rose. Je crois qu'ils l'ont enlevée pour la nettoyer.

Les enfants s'ennuient - des fois.

Tarty'fume

Je suis détendue, ça fait du bien.


J'ai peur qu'on ne soit plus motivé.


Pour ? Pour que les gens se projettent.

Mon frère connaît bien le quartier.

Et la terre est grande.


Quand ça ne va pas, je cherche la hauteur.

Par exemple, mettre mon lit sur la carte.

Je rêve d'être une princesse.


Je vais partout.

Y a des vaches. On y va le mardi, le jeudi, le vendredi.

Ca  ? C'est par là derrière.



Est-ce que ça existe des gens pas bien  ?

Mairie, caf, sécu, état civil faut bien qu'on ait nos papiers.

Le code du portail est facile, on le connaît tous.


Chez mon papy, il y a un truc.


Le lac bleu.


Et des voitures volantes - évidemment.