Projet artistique de géographie collective, cartographie mentale et fantasmée.... Catherine Jourdan, psychanalyste, réalise des cartes en collaboration avec Pierre Cahurel, designer, agence Grrr.

La politique commence quand il y a rupture dans la distribution des espaces et des compétences. Elle commence quand des êtres destinés à demeurer dans l’espace invisible du travail qui ne laisse pas le temps de faire autre chose prennent ce temps qu’ils n’ont pas pour s’affirmer copartageants d’un monde commun, pour y faire voir ce qui ne se voyait pas, ou entendre comme de la parole discutant sur le commun ce qui n’était entendu que comme le bruit des corps.


Rancière, Le Spectateur émancipé

Catherine Jourdan, psychanalyste et artiste documentaire a mené pendant plusieurs années un projet documentaire cartographique. Son nom ? La géographie subjective.

Un nom à côté de la plaque mais qui est resté.


Une carte subjective est une carte d’un lieu élaborée par un groupe éphémère d’habitants et ne s’autorisant que d’elle-même. Jouant des codes de la cartographie officielle, elle s’octroie au passage un peu du vernis de l’académisme